sur le bord
du fleuve
une grande romance
aux goelands
terre de
peau
et de sources
au firmament
des tes yeux
elle se leva
de ton chemin
quand je
marche
mes mains sur ton front
à saisir tes pensées
dans tes
bras d'alcove
comme l'orient
chaud
à
frémir ta peau sur ma main
je t'aime
dans cet aurore
de glace
que je décompose dans ma solitude
de tout ses frimas que je construis dans mes yeux
les nuits de lune
à perte de blanc
sous mes draps
te couvrir de neige
avec ma langue
du même
degré que la faille que tu as laissée dans ma peau
je te tuerais mon amour
parce que les roseaux de tes bras ne seront pas là
et tu souffres
bohème devant l'éternel
à te dire les folies de tes rêves
mon grand blanc
s'endort dans la brume
et te lève les yeux
mon dormeur...
Louvve
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