je
m'accroche au vent qui tient les feuilles dans sa bouche.
comme l'antre d'un dragon, celui qui tient ton bras.
un dessin.
deux personnes embrassent un ciel.
une à l'aube, l'autre au coucher qui se meurt.
et le temps qui rit de n'avoir qu'à passer pour voir mes larmes.
je tapisse mes murs de jalousie à l'encre rouge.
des gouttes de sang éclatées de rage.
couverte
de la tête à l'âme
lune fabuleuse
sans iris
de toutes ses feuilles mortes
road
louVe
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